au printemps des centaines de caïques quittent l’île de kalimnos. les hommes ont pactisé avec les éponges depuis des lustres, chaque année six mois avec elles et six mois de tavernes en hiver,
chaque caïque accomplit avec l’expérience des hommes à bord et de la chance le périple des mers ègée, de crète et de libye sur la côte sud crétoise et africaine, je parle du temps des seventies.
à tour de rôle les plongeurs descendent, le compresseur leur distille l’air à des profondeurs variants entre vingt et quarante mètres, Le danger mortel les guette au retour à la surface, les risques d’embolie, de paralysie ou de mort font partie de ce dur métier. à titre de prévention au retour de plongée ils tirent deux ou trois bouffées de cigarette, un goût amer est signe de plongée immédiate au palier inférieur.
ici à bord de l’un de ces caïques ancrés dans la baie de Loutro, également du côté de chora sfakion (photos NB). les hommes nettoient et taillent ces pépites dorées qui ont dégorgé leurs impuretés en mer, attachées à un fil le long du caïque durant quelques jours. a la halte d’un port les ballots d’éponges sont acheminés vers kalimnos. haltes bénéfiques aussi en espèces sonnantes, les mérous harponnés au fusil sous l’eau sont revendus dans les restaurants.
oui cette pratique est interdite, de même la pêche à la dynamite pour les pêcheurs locaux.
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